
La Journée mondiale de la santé mentale est bien plus qu’une date symbolique.
C’est un moment pour faire une pause collective, réfléchir à nos modes de vie, et rappeler que la santé mentale fait partie intégrante de la santé tout court.
En 2025, cette thématique prend une ampleur particulière : la santé mentale a été désignée Grande cause nationale, soulignant l’urgence d’agir, ensemble, pour la prévention et le bien-être psychologique.
Un enjeu de société majeur
Quelques chiffres qui en disent long sur l’ampleur du sujet :
13 millions de personnes en France présentent un trouble psychique chaque année.
53 % des Français déclarent avoir ressenti une souffrance psychique au cours des 12 derniers mois.
Et près de 3 millions vivent avec des troubles psychiques sévères.
(Sources : info.gouv.fr)
Ces chiffres rappellent une évidence : la santé mentale ne concerne pas “les autres”, elle nous touche tous, directement ou indirectement, dans nos familles, nos cercles d’amis, nos entreprises.
La santé mentale au travail : un défi collectif
Le monde professionnel joue un rôle clé dans cet équilibre.
Selon le Baromètre Santé Mentale & QVCT 2025 (Qualisocial / Ipsos) :
1 salarié sur 4 se dit en situation de santé mentale dégradée,
Pourtant, les résultats sont clairs : lorsqu’un plan de prévention est en place, 83 % des salariés estiment que leur santé mentale s’améliore.
De plus, les salariés en bonne santé mentale sont 2,4 fois plus concentrés, 39 % plus engagés et 55 % plus énergiques que ceux en souffrance.
Ces données le prouvent : le bien-être psychologique est un levier concret d'implication et de cohésion.
Et concrètement, comment agir ?
1. Prévenir et sensibiliser :
Avant tout, il faut écouter et comprendre.
Mettre en place des enquêtes internes, former les managers et les RH à repérer les signaux faibles, repenser l’organisation du travail : charge, horaires, reconnaissance, autonomie.
Ces bases solides rendent les actions bien-être efficaces et durables.
2. Créer des moments de pause et de bien-être :
Le bien-être se ressent, il ne s’impose pas.
Au travail, des instants simples pour se détendre et se reconnecter peuvent faire une vraie différence :
- Yoga, pilates ou activité physique douce
- Ateliers gourmands ou moments conviviaux
- Massages ou soins de relaxation
- Activités créatives, méditation ou exercices de respiration
Ces pauses permettent à chacun de souffler, de partager un moment agréable avec ses collègues et de rappeler que prendre soin de soi contribue aussi au bien-être collectif.
3. Suivre et adapter les initiatives
Pour qu’une initiative ait un réel impact, il est important de s’adapter au fil du temps : écouter les équipes, recueillir leurs retours et ajuster la fréquence ou les formats.
Lorsqu’elles sont régulières et bien intégrées, ces actions deviennent de vraies habitudes bénéfiques pour tous, soutenant le bien-être collectif au quotidien.
Investir dans le bien-être au travail, proposer des moments de pause, de détente et de reconnexion, c’est soutenir la QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) et créer des équipes plus soudées et épanouies.
Sources :
https://www.qualisocial.com/barometre-sante-mentale-qvct-qualisocial-ipsos/
https://www.info.gouv.fr/grand-dossier/parlons-sante-mentale